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une association
Son objectif est de soutenir la pleine réalisation des potentialités ( sociales, culturelles, artistiques …) des individus, principalement des femmes et des enfants, notamment en situation difficile.
Elle entend réaliser cet objectif, en protégeant et développant les savoir-faire manuels en voie de disparition, surtout relié aux femmes, avec une attention donnée à la transmission, à l'éveil de la création, à l'autonomie et à l'échange.
Ses actions seront menées dans une éthique de développement durable favorisant le métissage des cultures et des individus, et privilégieront les valeurs morales avec et entre tous les intervenants.
Crée par Delphine Kohler et Khadija Bakkass, entourées de Stéphanie Bey, Françoize Boucher, Anne Rodes, Claire Kaczynski, Géraldine Orquera, Marie Richeux, Marie Varenne, Adama Sall, Anne Grandclément, l'association est à présent pourvue d'un CA composé de Catherine Cabannes, Françoize Boucher, Gérard Douchet, Anne du Fretay et Jean-Michel Galley.
Merci aux anciennes de Facteur Céleste qui nous ont amené chacune à leur manière et en son temps leur soutien : Antonia Rossi, Nathalie Salé, Magali Lotufo, Sarah Lattès, Sylvia Marius, Sophie Bonnel, Sophie Desmarez, Anne Demay, Korotoumou Simpara, Elizabeth Towns, Tamano Nagashima, Sachiko Morita, Armel Barrault, Solange Pierson, Laure Doussaud, qui sont passé et qu'on n'oublie pas : Judi Clausse, Eugenia Ramirez et ses Latinas Activas : Elena et Olivia, qui sont toujours là pour donner des coups de main : Djelloul, Dalila, Corentin, Seymour, Céline, Julia, à l'association des Filles du Faso, là-bas au Burkina, ainsi quà tous les bénévoles qui contribuent à nous aider ne serait-ce qu' en collectant pour nous des sacs plastique par exemple (encore MERCI !).
une histoire
Les Filles du Facteur perpétuent l’histoire de Facteur Céleste, la marque qui en 1994 fit renaître la tong, sous son nom d'origine : le « zori ».
Le produit, métissé d’une authentique bride japonaise montée sur une semelle au pays basque, parle d’artisanat en voie de disparition au Japon, et du combat mené en France par les derniers fabricants d’espadrilles pour survivre face à la délocalisation.
En 2000, FC s’installe rue Quincampoix, au centre du vieux Paris, et anime un lieu multiple qui accueille des créateurs éthiques, un café-bébé, des ateliers-bricorecylage pour enfants et des ateliers crochet-tricot pour adultes. Il verra naître 4 carnaval-récup.
En 2006, Facteur Céleste subit les revers de la crise économique.
La concurrence étrangère est trop forte, il est devenu impossible de faire fabriquer des chaussures en France, il faut s’arrêter.
Cette même année, la marque est remarquée par Monoprix, qui la fait participer à une opération développement durable, qui se renouvellera l’année suivante.
un projet
En 2008, FC devient nomade, se structure en association, et tisse un pont entre la France et l’Afrique au travers d’un projet qui crée un lien entre les femmes ici et là-bas.
Le projet « recyclagesacplastic » comporte toutes les valeurs d’une philosophie basée sur l’écologie et l’aide au développement : la protection du savoir-faire « à la main », l’environnement, l’éducation, les problèmes de santé et de l’enfance défavorisée pour le sud, l’autonomie des femmes immigrées dans les banlieues pour le nord. La communication établie entre les femmes du nord et celles du sud conduit à une prise de conscience mutuelle et élargit le champ d’action des échanges entre les cultures.
Depuis 2006, l’association les Filles du Facteur récupèrent les sacs plastique pour en faire la matière première d’un projet qui aide des femmes en grande précarité en les initiant au recyclage comme source de revenus.
Sous leur marque Facteur Céleste (Monoprix, Voyageurs du monde, Merci ont passé commandes), des femmes transforment les sacs plastique en objets grâce à la technique du crochet. Coupés en fines lanières et crochetés, les sacs en plastique deviennent des objets utiles et durables (housses numériques, paniers, corbeilles, sacs, tapis...). Façonnés ils se transforment en fleurs.
Les objets sont visibles sur www.facteurshop.com
Eloignées de la consommation, ces femmes n’ont jamais assez de sacs à recycler. C’est pourquoi elles ont besoin de ceux que vous leur donnerez. La diversité de ces sacs représente pour elles une palette de couleurs insoupçonnée.
Sacs colorés du marché et sacs imprimés, tout est bon à recycler.