Les Filles du Facteur

Un exemple d'autonomie alimentaire en Afrique

Mathilde s'occupe du jardin, avec un objectif, récolter ses propres semences, Clément élève des porcs HEUREUX ! Ils fabriquent eux-même les produits dérivés : boudin, pâté, escalopes, lard, qu'on peut leur acheter tous les dimanches matin dans la capitale à Ouaga. EXCELLENT !! 

Les porcs fournissent le fumier essentiel au potager, et la boucle est bouclée. Un travail de chaque jour et de chaque instant.
Arrivés il y a un peu plus d'un an sur un hectare de terre aride aux abords de Ouagadougou au Burkina Faso, ces 2 jeunes français en ont fait un jardin, grâce à des techniques d'agriculture respectueuses de l'environnement. Un compost fermé en biodynamie (pas besoin de le retourner) est une de leur oeuvre.

Les femmes de SWOP s'y intéressent.  En recyclant les déchets plastique, elles savent qu'ils sont nocifs pour la terre et sont avides d'en savoir plus sur ce qu'on peut faire pour la rendre fertile en douceur.
A suivre !

coup de Balai Citoyen du 28 octobre au Burkina-Faso

Premier séjour pour notre amie Catherine, énième séjour de travail pour moi, sauf que celui-là, on s'en souviendra ...

A peine arrivées, nous voilà mobilisées avec le peuple burkinabé pour tourner une page historique.

Le 28 octobre sur la place de la Révolution, une foule immense se réunit pour marcher vers le palais présidentiel et l'assemblée nationale. Il s'agit de concrétiser le grand changement attendu depuis longtemps, provoquer le départ d'un président qui s'accroche au pouvoir depuis 27 ans et veut encore s'accrocher. Trop c'est trop.

En un jour, le 30 octobre, la société civile révoltée, avec les militaires qui l'ont rejointe, se sont levés pour l'évincer.

Le Balai Citoyen, parti émergeant qui dit bien ce qu'il veut dire, brandissait dans la foule des branches d'arbre ou des balais pour nettoyer le pays. 

Devant nous passait une branche agrémentée d'un déchet emblématique, un beau sac en plastique et qui de plus, dessinait une Afrique ... 

 

portes ouvertes de l'atelier SWOP à Ouagadougou

Pendant que les bénévoles des Filles du Facteur animaient l'opération Microdon dans un magasin Monoprix à Paris,

Lorelei et Elise accueillaient les visiteurs avec les femmes crocheteuses de l'atelier SWOP à Ouagadougou.

 

Ceci n'est pas un jouet ou La véritable histoire de la poupée Clonette

Bientôt à découvrir dans un coffret, édité par La Bibliothèque de l'Image, comprenant un livret écrit par Catherine McKinley et une poupée Clonette noire (recyclée) ou multicolore (pièce unique surprise de par sa couleur mélangée)

On prépare la rentrée d'octobre en Afrique

Diane et Rasmata ont la chance d'avoir chacune une marraine en France qui paye leur scolarité.

Tellement d'autres enfants n'en ont pas ... Ici en France, on ne sait même pas que l'école est payante en Afrique.

C'est pourquoi nous consacrons une partie des revenus des ventes de la poupée Clonette au financement de l'école là-bas.
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Les recycleuses de Ouagadougou

Les centres de recyclage à Ouagadougou sont l'apanage des femmes. Nous leur rendons visite pour commander des sachets bleus, la nouvelle couleur de notre collection.

Des femmes âgées survivent en les ramassant.
Les longs tubes de plastique noirs ou blancs qu'elles récupèrent servent à emballer les motos neuves d'importation. Les sacs bleus viennent des grandes surfaces qui se développent de plus en plus pour la classe montante des riches burkinabés et des "expats".

 

Les crocheteuses du village de Tiebele

Retrouvailles avec le village où le projet Recycsacplastic a commencé en 2008. C'était pour Monoprix : des sac-filets, des bols et des trousses en sachets noirs crochetés. Plus d'une centaine de femmes avaient été touchées. Je retrouve 2 d'entre elles.
Kapouri était en train de faire un filet au fond jaune et noir qu'on lui avait commandé.
Korodara vendait des condiments au marché.

Grande émotion de nous revoir après ces années, car on ne s'est jamais oublié et on attend toujours la nouvelle grande commande qui va les refaire travailler.

 

Bleu comme ....

... les sacs plastique qu'on trouve maintenant à Ouaga.
Un décret vient d'interdire les sacs en plastique au Burkina, un décret de plus, les premiers dans d'autres pays d'Afrique sont déjà tombés, mais impossible de les appliquer... 

C'est comme de décider de couper la jambe d'un blessé au lieu de soigner son pied ... nous on continue dans notre coin à les crocheter, en espérant que les merveilles que font les femmes avec ce beau déchet seront de plus en plus visibles, et contribueront à changer les mentalités sur l'importance de la maitrise et de la valorisation du recyclage.

L'atelier de crochet des femmes de Ouagadougou

Retour au Burkina, retrouvailles avec les femmes dont Sidonie qui trie les sachets de couleurs collectés en France et ramenés dans nos bagages.

 

Ami et Rasmata, handicapées roulant en mototricycle

Handicapées comme Nabou qui elle a déjà eu son véhicule motorisé, Ami et Rasmata vivent enfin le jour tant attendu. Après quelques frayeurs les voilà reines du goudron, et leur parcours pour venir à l'atelier grandement allégé.

Grâce à la Fonfation Kering, la toute nouvelle association SWOP a pu mettre à leur disposition des moyens de transport qui ont changé leur vie pour se rendre à l'atelier.