aborder le sujet c'est apprendre souvent, car on a du mal à y croire, que l'école est payante en Afrique, et que sur ce continent, où la majorité est pauvre (la minorité très riche envoie ses enfants faire des études en France ou aux States) les frais que cela représente ne sont pas à la portée de tous, loin de là.
sur cette image vous pouvez voir Gérald, Titiam-Pierre et Adramane, élèves au village de Tiebele (celui de nos crocheteuses au Burkina). ils ont rédigé eux-mêmes les statuts de leur association de foot pour qu'on les aide à acheter des ballons à leurs équipes. mais l'urgence en ce mois d'octobre c'est la rentrée.
nous avons parrainé l'année dernière 12 élèves. le problème est que leurs parents, cultivateurs, n'ont pas les moyens de payer leur scolarité, car ils ont déjà du mal à nourrir leur famille.
certains élèves habitent très loin. ils se lèvent à 4h du matin pour faire 6km jusqu'à l'école.
d'autres n'ont pas de quoi manger un vrai repas à midi, alors ils s'écartent pendant ce temps, grignotent des arachides ou 2 beignets, et reprennent le ventre encore creux les cours de l'après midi ...
sans vouloir vous apitoyer, c'est juste comme çà là-bas.
c'est pourtant les jeunes générations qui pourront un jour sortir l'Afrique du désarroi, et l'éducation est le chemin qu'il leur faut prendre pour çà.
suivez les liens pour revoir le chemin du parrainage commencé il y a un an, et envoyez vos dons pour Richard, Pascaline, Christine, Amidou, Ouelira, Pélagie, Koudarowo, Azenkoua, Ingrid, Gérald, Adramane et Titiam.
sachant qu'une année de scolarité coûte entre 40 et 80 euros suivant le niveau.
pendant ce temps les petits jouent,
insouciants,
à faire la cuisine dans des dinettes de boites de conserve et de couvercles récupérés,
sans savoir ...
sans penser que la vie sera dure,
ils jouent