pendant que nous crochetons et faisons des fleurs avec les enfants en utilisant les sachets de plastique de toutes les couleurs rescapés des poubelles, en Afrique, les femmes crochètent des sachets noirs, car là-bas il n'y a pas le choix comme ici.
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pendant que nous crochetons et faisons des fleurs avec les enfants en utilisant les sachets de plastique de toutes les couleurs rescapés des poubelles, en Afrique, les femmes crochètent des sachets noirs, car là-bas il n'y a pas le choix comme ici.
Rédigé le 28 septembre 2009 dans ici l'Afrique, les femmes, recycler | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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il fait beau, c'est la fête des jardins ce dimanche 27 septembre, on va déambuler entre les Murs à Pêches et on va marcher sur l'autoroute, fermée à cette occasion, jouer, faire de la musique, danser, faire du roller, des tas d'ateliers : cuisine, lecture, dessins à la craie sur le bitume, boutures et cerf-volants ... le programme est sur www.montreuil.fr/voielibre
nous, avec les enfants, on amène notre bidon bleu plein de sacs plastique récupérés, il y en a des tonnes, et on fait des fleurs avec, seulement avec les mains, pour fleurir l'autoroute.
Rédigé le 27 septembre 2009 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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oui, pourquoi toujours l'été indien ... le climat évolue que diable, nous aussi.
dans le jardin on traine encore le soir, et on peut encore manger dehors.
voici 2 objets vendus sur notre site de vente en ligne facteurshop.com .
ils sont fabriqués au Burkina Faso, issus du recyclage des déchets des incontournables sachets noirs de là-bas : le set de table, dans ses nouvelles couleurs "métissage-monoprix ( restes des sacs de caisse offerts par la maison pour mettre de la joie dans le monochrome des sachets africains - commande Filles du Facteur pour Monoprix en cours / sortie printemps 2010) fabriqué au crochet par les femmes de l'association N'Wian Yi Tiina (vie=espoir) dans le village de Tiebele
et le petit banc fabriqué avec les déchets irrécupérables pour le crochet, fondus, moulus et au résultat plus solides que le bois.
petites bancs autour de la table-bidon, et sur le set de table, dégustation du GINBRISCUS, boisson africaine revisitée, cuvée automne 2009, pas trop fort pour sa première sortie dans le monde, en vente à Montreuil ou dans le 3ième à Paris, et sur commande n'importe où vous voulez (4 euros le carton de 6 bouteilles = 24 euros)
Rédigé le 25 septembre 2009 dans faire à la main, ici l'Afrique, pure boisson, recycler | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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un arrivage nous est venu du Ghana, pays de naissance des poupées clonettes.
les nouveaux coloris sont très pop - woodstock ... 40 ans déjà - avec le rouge vif incontournable et le rose malabar, un violet franc et un vert d'eau pistache chimique rejoignent les grands classiques, le marron chocolat et le noir, couleur du plastique recyclé. et création exclusive signée Facteur.
une partie de la vente de ces poupées est consacrée à l'enfance défavorisée en Afrique (OrphanAid Africa au Ghana) et à la scolarisation des enfants en difficulté au Burkina Faso)
en vente sur facteurshop.com
si vous recherchez les couleurs d'avant (orange, bleu, jaune, parme, vert anis ... il n'y en a plus pour le moment, il faudra attendre janvier 2010, elles sont en programmation)
Rédigé le 22 septembre 2009 dans à vendre | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: afrique, facteur celeste, filles du facteur, ghana, noir couleur recyclage, poupée plastique clonettes
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le 1er octobre c'est la rentrée des classes au Burkina Faso.
cet été en août, je l'ai préparée avec Angèle qui m'a indiquée directement des enfants à parrainer en plus de ceux qui le sont déjà depuis l'année dernière via notre association; ils sont 12 enfants à présent.
ici il faut savoir que la scolarité est payante, que beaucoup d'enfants ne vont toujours pas à l'école, que beaucoup sont renvoyés en cours d'année car leurs parents ne peuvent payer la totalité de leur scolarité, que certains suivent les cours mais ne mangent pas à midi pour des raisons financières, qu'il y a bien trop d'élèves par classes, que les professeurs ont du mal à être payés, etc ....
tous ces gros problèmes, avec peu d'euros nous pouvons y remédier, car ce n'est pas le gouvernement burkinabé qui va le faire.
voici Ingrid, qui cherche à être parrainée. elle habite Pô, la grande ville à 30 km de piste de Tiebele.
sa maman est veuve et elle a du mal à payer la scolarité de ses enfants toute seule.
je vous présenterai d'autres enfants par la suite et vous raconterai leur histoire.
en arrivant j'ai pu revoir Richard un grand sourire au lèvres, venu me témoigner sa gratitude d'avoir été parrainé. c'est grâce au blog des Filles du Facteur (+ mon perso) que la rencontre s'est faite. Une mère française de 4 enfants, a éprouvé la volonté de leur faire savoir que d'autres enfants dans le monde n'avaient pas leur chance, et a décidé d'agir avec et pour eux dans ce sens. Elle nous a contacté par un commentaire sur le net et c'est comme çà que tout a commencé.
ce jour-là,
Richard est arrivé au début de la première réunion de nos femmes crocheteuses, et il nous a aidé à tracer et découper dans des cartons des gabarits pour les corbeilles que nous avions à faire.
Rédigé le 20 septembre 2009 dans et les enfants d'abord, ici l'Afrique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: filles du facteur, parrainage élèves burkina faso, tiebele parrainage
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mon village de Tiebele est situé tout près du Ghana, le pays d'origine de la poupée Clonette. c'est donc tout à fait normal que j'en ai rencontré quelques unes à l'étal d'un marché, sur la frontière, en compagnie de mamis clonettes de style un peu russes, qu'un jour Yaya, en rupture de stock de l'authentique poupée, avait voulu me fourguer.
et puis, avant d'aborder les sujets de la scolarisation et des parrainages, voici une pancarte qui fait frémir, sur une triste vérité, le sort de certains enfants ici, en Afrique, abandonnés.
Rédigé le 15 septembre 2009 dans et les enfants d'abord | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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la vogue du crochet de sachets plastique se propage tout seule, les femmes, les jeunes filles, les garçons même, se sont appropriés la technique et utilisent au quotidien les objets ainsi faits, et c'est tant mieux. voici Benjamin et son chapeau imperméable, çà tombe bien c'est la saison des pluie, et çà le protège des éclats de terre humide quand il travaille à enduire les maisons.
les fillettes sont ravies de leurs chouchous fabriqués avec les chutes des anses des beaux sacs roses et rouges donnés par Monoprix.
Paul s'est fait à peine aider pour réaliser son porte-portable de ceinture,car même les garçons apprennent le crochet.
quant aux femmes elles ne quittent plus leur instrument de travail, crochetant en marchant, leur nécessaire dans le sac qu'elles ont fabriqué pour elles-même, un sac durable qui remplace le sachet noir périssable du marché
Rédigé le 13 septembre 2009 dans faire à la main, ici l'Afrique, recycler | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: assocaition Filles du Facteur, crochetage des sachets noirs, recyclage BurkinaFaso sachets noirs, sachets noirs Afrique recyclés, Tiebele femmes crochet sachet noir
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la pluie a frappé (de toute manière ici on ne dit pas la pluie est tombée, elle frappe toujours) le 1er septembre, de 5h du matin à 5h du soir, et fait de nombreuses victimes. ce n'était pas un 11 septembre à New York sur un scénario de film d'horreur réel. juste un pays très pauvre qui n'avait pas besoin de çà, à la merci des éléments qui se déchainent.
dans la capitale, la pluie en trombes a touché les quartiers les plus pauvres, les "bas-fonds", et on en a parlé vite fait dans la presse internationale.
(photos Ouaga sinistré de Alexandre Ouedraogo) les maisons en terre, usées par le temps, qu'on a pas les moyens d'entretenir, ou celles construites à l'économie pour lotir une parcelle en attendant d'être plus riche, se sont écroulées, apportant la mort et laissant des milliers de personne sans abris, sans eau, à la merci des maladies.
le gouvernement, les grosses firmes ont fait leurs chèques, mais quand on sait le niveau de corruption dans ce genre de pays, il y en a surtout qui vont s'en mettre plein les poches, au détriment des plus démunis, comme toujours.
quand l'orage arrive en cette période de pluie, c'est pas petit boucan / le ciel s'assombrit, le vent souffle fort / l'image ci-dessus a été prise au campement du village de Tiebele où j'habite - mais c'était avant le 1er septembre / c'était magnifique à regarder et je ne savais pas encore que la pluie bénéfique, le spectacle de l'orage, tout cela allait basculer vers l'horreur quelques jours après, en apportant la désolation dans des quartiers ravagés et la mort /
une association en France dédiée au Burkina s'est mobilisée pour envoyer de l'aide aux sinistrés : contactez Association Artropic [email protected]
Rédigé le 10 septembre 2009 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé le 10 septembre 2009 dans faire à la main, ici l'Afrique, les femmes, recycler | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Au village la consommation des sachets noirs ne suffira pas à alimenter le stock de matière première des femmes pour répondre à la commande de Monoprix. C'est pourquoi l'essentiel des sachets usagés viendra de la capitale. Ici, on achète son grand sachet avant de faire le marché pour y mettre ses ingrédients. On l'utilisera comme sac de marché jusqu'à ce qu'il soit usé.
Le groupement de femmes compte une cinquantaine de crocheteuses. Comme
c’est la saison verte, pluvieuse, dite hivernage, elles sont tous les 2 ou 3 jours aux
champs. Ce n’est donc pas la période du crochetage à plein temps. Par contre c'est le moment de mettre au point la conformité des
modèles et d'évaluer plus précisément le temps de la confection. Je retrouve les femmes chaque jour
sous le manguier, devant la maison d’Angèle, la première chef d’atelier. Elles
sont par petits groupes différents chaque jour , au gré de leur emploi de temps.
Il n’est pas rare que j’en croise qui vont au marché, crochetant tout en
marchant .
Déjà les premiers modèles sortent de leurs mains. Elles sont heureuses d'avoir du rose et ce beau rouge pour mettre de la couleur dans leur sombre destin de crocheteuse, dicté par l'omniprésent sachet noir africain.
Rédigé le 09 septembre 2009 dans faire à la main, ici l'Afrique, les femmes, recycler | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Afrique, Burkina Faso, crochetage des sachets noirs, femmes qui crochtent, recyclage des sachets noirs, sachest noirs
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